Situation – Comment se porte l’AHA ?

De Dr. Andreas Quiring

« Comment se porte l'AHA ? », cette question a été soulevée à plusieurs reprises au cours des douze derniers mois. Beaucoup ont posé la question par intérêt ou par inquiétude. Nous vous en remercions vivement ! Et à maintes reprises, nous nous sommes posés la question nous-mêmes. La version courte de la réponse est et a toujours été : « l'AHA se porte BIEN ! »

Comme tout le monde, nous avons abordé une grande courbe d’apprentissage en mars 2020. Annuler des événements et des formations, permettre à chacun de travailler depuis son domicile et prendre des précautions pour éviter la contagion à l’équipe, aux formateurs et aux participants. En prenant soin les uns des autres, nous nous sommes parfois rencontrés sur ZOOM pendant 10 minutes chaque matin.

Les formats numériques sont-ils également la nouvelle forme de nos offres de formation continue ? Devrions-nous convertir toutes les offres de l’AHA et les transférer autant que possible directement dans des formats d’auto-apprentissage en ligne ? Nous avons expérimenté beaucoup de choses au printemps et en été. De nouveaux outils ont été testés au sein de l’équipe, de nouvelles méthodes ont été explorées avec les formateurs et les besoins et les exigences ont été définis avec nos partenaires de formation et nos clients. Les éléments suivants s’en sont dégagés : les processus de développement et de changement des personnes et des organisations ont besoin de relations et de rencontres. Certaines choses fonctionnent également de manière numérique ; avant tout, nous devenons plus flexibles en termes de temps et nous pouvons franchir les distances plus facilement. Parallèlement, seules les rencontres directes et les échanges informels nous permettent de percevoir les autres et nous-mêmes dans leur ensemble.

Avec la devise “nous pouvons aussi faire du numérique”, nous avons travaillé avec des clients et des partenaires au cours des douze derniers mois pour aborder les sujets et les besoins à venir et nous avons essayé de nombreuses nouvelles choses, en particulier pendant l’été 2020.

  • A partir de l’automne 2020, nous pensions alors que les sessions de formation bus de Flensburg jusqu’au Tyrol pourraient idéalement se dérouler en présentiel ou par voie numérique. Le confinement à partir de décembre a fait que presque tous les événements en présentiel dans le pays ont été annulés et que les dates ont été reportées à des moments plus favorables plutôt que d’être organisées numériquement.
  • Pour le 46e cours TOP 2021, un concept d’hygiène sophistiqué aurait permis d’éviter le risque d’infection avec un groupe de cours physiquement isolé du monde extérieur. Mais les autorités n’ont pas voulu (et c’est compréhensible) autoriser d’exceptions. Ainsi, le 46e cours TOP 2021 aura exceptionnellement lieu en septembre, sous la forme d’une édition d’été de 4 semaines ½.
  • Les activités de dialogue à Berlin sur les thèmes du développement rural sont clairement compliquées par l’absence de rencontres. Toutefois, les processus (pré)politiques se poursuivent et l’implication des acteurs des zones rurales est aujourd’hui plus importante que jamais.
  • Seuls quelques voyages chez nos partenaires en Afrique et en Inde ont été possibles. Toutefois, la coopération a pu être poursuivie avec une grande intensité par le biais de moyens numériques. Les organisations d’agriculteurs y étaient très sollicitées pendant la crise. Beaucoup ont pu s’adapter rapidement et fournir des services élémentaires à leurs membres avec le soutien de l’AHA. En outre, de nombreux formateurs et diffuseurs ont été qualifiés sur place ces dernières années. Ainsi, de nombreuses formations et ateliers ont pu être réalisés de manière indépendante ou avec des formateurs européens connectés numériquement.

Sur le plan économique, il y a un écart en 2020 en raison de l’annulation de formations et d’événements. Avec les formats numériques, beaucoup s’attendent à des économies ; la réalité est différente : l’effort de préparation et de soutien est plutôt plus important qu’en présentiel. Cependant, l’Académie Andreas Hermes est financièrement stable en raison de la plus grande diversification des activités et des différents parrainages de projets. L’autonomie économique et l’indépendance de contenu de l’AHA ont été un grand avantage pour nous. Nous avons pu faire des essais avec des clients et des partenaires et acquérir une expérience qui nous permet d’envisager l’année 2021 avec confiance.

Merci à tous pour votre confiance et votre curiosité. Nous nous réjouissons de vous parler au téléphone, par vidéo et, nous l’espérons, bientôt avec une boisson fraîche à la main.

L'auteur

Dr. Andreas Quiring

Directeur général

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